Valorisation des déblais sableux de dragage portuaire en France métropolitaine
Le Centre d’Études Techniques Maritimes Et Fluviales (CEREMA) et l'Ifremer ont entrepris une réflexion sur la valorisation des déblais sableux de dragage portuaire en France métropolitaine.
Un stage d'élève-ingénieur de 3e année de l'École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE) a permis de dresser un état des pratiques actuelles de valorisation.
Le mémoire de ce stage, réactualisé à la suite de la soutenance de juin 2005, est disponible et téléchargeable (format PDF - 1700 ko), ci-dessous.
Les déblais de dragage portuaire représentent annuellement environ 25 à 45 millions de tonnes de matériaux (matière sèche), dont approximativement 10 millions de tonnes de sable. En 2003, 95 % de ces matériaux ont été rejetés en mer.
Dans la logique du développement durable, ces matériaux doivent être en priorité rendus à leur milieu d’origine, c'est-à-dire immergés ou utilisés pour le rechargement de plage. Cependant, dans les zones où le déficit sédimentaire n’est pas négatif, les matériaux de bonne qualité pourraient être valorisés à terre. Ce Travail de Fin d’Études étudie en particulier trois filières de valorisation pour les matériaux sableux non contaminés : BTP, agronomie et rechargement de plage. Les caractéristiques des matériaux sableux dragués montrent qu’ils peuvent être utilisés sans traitement majeur dans ces trois filières.
La réglementation actuelle ne permet pas cette valorisation, car elle classe les déblais de dragage portuaire parmi les déchets. Ce statut, qui est justifié pour les matériaux pollués, ne l’est pas forcément pour les matériaux sableux non pollués.
Pour une gestion durable des déblais de dragage portuaire, des paramètres précis devront permettre de définir si ces déchets sont valorisables ou non.
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